Epithumia est certainement le plus gros projet que j’ai réalisé en 2023.
C’était un projet à réaliser pour valider ma compétence en audiovisuel en MMI.
Nous avions à disposition 3 sujets, en groupe de 4 étudiants, et deux contraintes pour réaliser un court-métrage.
“Faites que le rêve dévore votre vie afin que la vie ne dévore pas votre rêve” à été le sujet qui nous a le plus inspiré.
La phase de recherche et d’inspiration a duré quelques jours, de même pour le scénario et le storyboard (nous avions des cours en même temps que cette phase créative).
Nous sommes arrivés à un point où nous trouvions plus intéressant de faire passer un message et une morale grâce à notre court-métrage, nous avons donc “inversé” le sujet initial en : “Faites que vos rêves ne deviennent pas des cauchemars”.
Le scénario raconte l’histoire d’un aventurier qui a disparu il y a 3 ans pour des raisons obscures et les étapes que sa fille va devoir traverser afin de comprendre ce qu’il s’est passé.
Un très grand lien existe entre ce que la fille va cauchemarder le soir et vivre à la fin du court-métrage. Epithumia, qui veut dire “désir” en grec ancien, caractérise la protagoniste qui souhaite apprendre la vérité sur la disparition de son père, mais aussi la créature qui désire la tuer.
Le message de ce court-métrage, c’est de ne pas aller trop loin lorsque tout ce qui nous entoure nous envoie des signes de danger.
Qu’est ce qui m’a challengé dans ce projet ?
Le premier défi à, pour moi, été de travailler avec un groupe se reposant sur moi pour la réalisation du projet. Étant d’après eux “le plus expérimenté”, j’ai dû me positionner en tant que directeur du projet tout en gardant les pieds sur terre. J’ai fait confiance à mon groupe quand il s’agissait de tourner ensemble ou de travailler avec moi sur la post-production.
Le deuxième défi à été de taille, puisque nous avons tourné quasiment 3 jours dans la nuit avec des conditions météo froides et pluvieuses, tout ça au milieu de la forêt. Une expérience qui à d’abord été très stressante, mais qui m’a fait gagner en confiance au fur-et-à-mesure. Concernant l’éclairage du film, nous avons fait de notre mieux avec 4 lampes torches Schneider electric plutôt puissantes. N’ayant pas de matériel professionnel concernant la lumière, ces lampes étaient notre meilleur atout, et je trouve que l’on s’en est bien sorti.
Le troisième défi de ce projet, c'est le scénario. Compliqué à écrire et compliqué à comprendre, j’ai montré pas mal de fois le court-métrage à des proches ou à des amis pour savoir si ceux-ci comprennaient ce qu’il se passait. Ce qui a donné suite à beaucoup de versions différentes du montage.
Enfin, le montage à été long, la post-production, dans son ensemble, difficile, mais cela m’a permis de gagner en expérience, c’est une des premières fois où j’utilise la musique que je compose dans un de mes projets et je trouve que ça marche bien.
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Combien de temps y ai-je passé ?
5 jours de tournage et 2 semaines de post-production.
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